L’Évangile de Luc (chapitre 18) nous décrit une scène particulière mettant en scène un spécialiste de la loi (un pharisien) et un homme chargé prélever les impôts (un publicain). Deux hommes, mais aussi et surtout deux prières. L’une d’elle, celle du religieux est auto-centrée, pleine d’orgueil et de propre justice.

« O Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ou encore comme ce collecteur des taxes : je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. »

L’autre prière est, elle, bien différente : elle manifeste une certaine humilité et prise de conscience.

« O Dieu, prends en pitié le pécheur que je suis ! »

Nous apprenons que pour commencer à prier, il nous faut réaliser notre véritable condition devant Dieu. Malheureusement trop de gens prennent Dieu pour une sorte de bon génie qui se doit d’exaucer leur voeu sans jamais leur faire un seul reproche sur la façon dont ils conduisent leur vie.

Dieu n’est pas un bon génie, Dieu est Dieu, créateur du ciel et de la terre, parfaitement juste et saint. Il ne veut pas être la roue de secours de nos vies mais l’essentiel. Il veut être celui qui nous fondons nos existences.

Qu’en ce temps de reprise, nous puissions le laisser nous rencontrer dans notre quotidien et que tel le publicain nous sachions reconnaître notre besoin de Lui.