En ces temps où la météo nous joue des tours, où le ciel reste de couleur grise et où le froid du matin nous saisit, une question existentielle se pose à nous : d’où nous viendra le secours ?

En son temps, le psalmiste avait déjà osé ce questionnement dans le Psaume 121.

Je regarde vers les montagnes : Qui viendra me secourir ? Pour moi, le secours vient du Seigneur, qui a fait les cieux et la terre. Qu’il te préserve des faux pas, qu’il te garde sans se relâcher ! Voici, il ne somnole pas, il ne dort pas, celui qui garde Israël. Le Seigneur est celui qui te garde, le Seigneur est une ombre protectrice à tes côtés. Pendant le jour, le soleil ne te frappera pas, ni la lune pendant la nuit. Le Seigneur préservera ta vie, il te gardera de tout mal ! Oui, le Seigneur te gardera de ton départ jusqu’à ton retour, dès maintenant et toujours !

Dans le silence de sa nuit, le psalmiste affirme que seul Dieu peut venir à son secours. Pour ce faire, il lui faut détacher ses regards du monde qui le cerne de tous côtés et tourner son regard au-delà des montagnes, vers l’Éternel (verset 1). lever les yeux, c’est à dire chercher Dieu est le préalable à la rencontre, au dialogue.

Et vous? Quelles sont les montagnes qui vous entourent ?

Êtes-vous prêts à oser regarder par-delà les cimes qui vous surplombent pour faire une rencontre, la rencontre du Dieu qui a créé le ciel et la terre ?